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Comment refuser une invitation, sans blesser la personne en face ?

  • Photo du rédacteur: Jayacoaching
    Jayacoaching
  • 23 nov.
  • 4 min de lecture

Il fait froid, les journées se raccourcissent et les réveils sont de plus en plus difficiles.

Dans un mois, c'est l'hiver avec son lot de petits plaisirs (heureusement) :


Chocolat chaud sous le plaid. 

Marché de Noël. 

Senteur de la bougie "Bois de Oud" (la meilleure). 


Mais l'hiver, c'est aussi synonyme d'hibernation, de repos, de ressourcement et de repli intérieur. 


Quand ces besoins sont criants, mais que la vie continue à un rythme effréné, comment faire pour se respecter sans que cela fragilise nos relations aux autres ? 


Je te propose plusieurs éléments de réponse, basés sur la communication non violente (CNV) de Marshall ROSENBERG.

 

L'hiver est une belle opportunité d'introspection, pour une meilleure connaissance de soi


Tu bégaies, tu es confuse, ton regard est fuyant. Ou encore, tu tournes autour du pot, lorsqu'il faut dire "non". Tu as besoin d'un ancrage profond. 


Et cet ancrage, tu ne vas pas le trouver dans un argumentaire puissant, mais dans la compréhension de tes besoins profonds.


Prenons un exemple. 

Ta mère qui se sent seule en ce moment te propose de dîner avec elle mardi soir. Tu sais que cela va lui faire plaisir, car tu lui manques beaucoup. De ton côté, tu n'as pas l'énergie. Tu n'as pas envie d'y aller.

➡  Ce que nous avons tendance à faire   : Soit nous nous forçons, soit nous inventons un mensonge : "   Ah désolée maman, mais mardi, j'ai le pot de départ d'une collègue."

➡  Mais aussi  : On dit la vérité en argumentant. "   Désolée maman, mais en ce moment, je suis fatiguée. J'ai un gros ras-le-bol général, ce n'est pas toi hein. On remet ça à plus tardTu ne m'en veux pas ? Je suis désolée".


Ça te parle ? 

Maintenant, je te propose autre chose. Reviens à toi, sans jugement : 

  • Que ressens-tu au moment où ta mère te fait cette proposition, dans ton corps ? Des picotements dans les mains, la poitrine serrée, la gorge nouée, la respiration courte, une barre dans le bas du ventre…

  • Quels sont tes sentiments et émotions du moment ? Joyeuse, pleine de vie, en paix, en lien avec l'autre et ton environnement, surprise, apeurée, en colère, fatiguée, triste, gênée, confuse…

  • De quoi as-tu besoin à l'instant présent (en lien avec tes sentiments) ? Besoin de paix, de calme, de lien, d'estime de soi, de ressourcement, de solitude, de joie, de compréhension, de nouveauté, de respect, d'amour, d'honnêteté, de sécurité…


Plus tu seras claire avec toi-même et plus, tu seras légitime auprès des autres


Une fois que tu es claire avec toi-même, tu peux prendre appui sur tes besoins profonds.


Une façon de communiquer ton refus à ta mère : 

➡ " Merci maman pour ton invitation. Ça me fait plaisir que tu veuilles passer du temps avec moi, et moi aussi, j'aime ça. Mais depuis la rentrée, je me sens submergée par le travail. Le soir, en rentrant chez moi, j'ai besoin de solitude. Je ne pourrai pas dîner avec toi mardi".


Dans cet exemple, tu remarqueras que tu n'argumentes pas. Tu n'es pas dans le "pourquoi du comment". Tu présentes "simplement" ton ressenti et tes besoins à ta mère, sans attendre qu'elle valide quoi que ce soit.


Et pour finir, ce qui serait top, c'est de terminer ta réponse par une demande, du genre : "Je suis en vacances dans deux semaines, serais-tu d'accord pour qu'on mange ensemble un midi ?".  Car, tu seras plus reposée pour partager ce temps avec ta mère. 


À son tour, elle aura le droit de refuser cette invitation et peut-être qu'elle te proposera autre chose à son tour. 

C'est la danse de la communication et des relations de qualité, selon la communication non-violente.   👯


Les bienfaits de la communication non violente pour des relations apaisées et de qualité


La CNV est exigeante, car elle nous demande de revoir notre façon de communiquer habituelle. Néanmoins :


  • Elle nous évite les maladresses.

En se basant sur nos propres ressentis, on évite les interprétations malheureuses du genre : "Tu ne te rends pas compte que moi, je travaille comme une malade de 8h à 18h tous les jours" ou "Tu penses sûrement que tes problèmes ne m'intéressent pas".

Dans une conversation, ce genre de répliques peut complexifier le dialogue et le rendre stérile.


  • Elle nous aide à entretenir des relations honnêtes avec notre entourage

La communication non violente nous aide à parler de NOUS et de ce qui se passe en nous. On ne cherche plus d'excuse pour refuser une invitation et en communiquant ainsi, on donne l'opportunité aux autres de mieux nous connaître véritablement. On entretient des relations plus saines.



Alors, qu'en penses-tu ? Te sens-tu davantage prête à refuser une prochaine invitation ?


Une dernière chose importante ! 

Certains de nos interlocuteurs ne sont pas prêts. Pas prêts à entendre un "non", un "je ne sais pas", un "attend" et ce n'est pas de ta responsabilité. 


Tu es "seulement" responsable de ta façon de réagir face à leur incompréhension.  🙏

Et c'est déjà pas mal !


Si tu as envie d'avoir d'autres inspirations concernant ton rapport aux autres et à toi-même, retrouve-moi sur Instagram à jaya.coaching.


A bientôt.


Julie.



 
 
 

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